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04/09/2007

une (courte) biographie

Une biographie de Hans Fallada

Cette courte biographie est tirée de l’édition au Club Français du Livre, du roman Mariage sans amour. Cette biographie sommaire pourrait être complétée sous bien des aspects. Mais elle a le mérite de cerner l’essentiel en quelques lignes.

« De son vrai nom Rudolph Ditzen, Hans Fallada naquit le 21 juillet 1893 à Greifswald, en Poméranie.
Son père était juge de paix de cette petite ville de 23.000 habitants. Celui-ci voulut que son fils aîné fît des études et l'envoya au collège. Mais le jeune Rudolph assez maladif, ne semble pas avoir été un brillant élève. Finalement, il ne parvint pas à passer son baccalauréat. Il jugea inutile d'insister et se jeta dans la vie, essayant pour subsister de faire un peu tous les métiers. D'abord valet de ferme, il se lassa vite et décida d'aller à Berlin. Là, on le retrouve successivement comptable, veilleur de nuit, copiste d'adresses, annoncier, rédacteur, le plus souvent chômeur. C'est sans doute à cette période de sa vie qu'il doit cette étonnante connaissance psychologique des hommes que l'on retrouve dans ses livres. Il a vingt-sept ans en 1920 lorsque paraissent ses deux premiers romans publiés par Rowohlt.
Il achète à cette époque une petite propriété dans le Mecklembourg pays de grandes dunes, à l'exploitation de laquelle il se consacre pendant sept ans, et dont il vit. Un jour qu'il a entrepris une excursion, il rencontre, Ernst Rowohlt. Celui-ci le pousse à continuer à écrire et le persuade si bien que Hans Fallada accepte l'emploi que lui offre son éditeur : II est maintenant secrétaire littéraire. Et soudain le succès vient à lui. Ses livres connaissent de la part du public un extraordinaire engouement. Sa renommée déborde les frontières : on le traduit en 22 langues. En 1931 paraît son puissant roman : Paysans, bombes et bourgs que suit son livre célèbre : Petit homme, et maintenant. Puis un autre roman intitulé : Celui qui a mangé une fois dans l'écuelle de fer blanc.
Mais l'avènement du nazisme en Allemagne le contraint à une retraite volontaire. Il se réfugie à nouveau à la campagne. Ce sont surtout ses romans sociaux qui déplaisent au gouvernement, notamment Loup parmi les loups qui parut en France en 1941, la même année que Nous avions un enfant. Auparavant avaient paru de lui en France : Le roman du prisonnier (1939) et Vieux Cœur en voyage (1941).
Sans interdire expressément ses œuvres, le gouvernement allemand s'emploie à en limiter la diffusion, notamment en restreignant fortement les attributions de papier à l'éditeur.
Fallada fut emprisonné en 1944 et bien qu'on n'eût rien trouvé de particulier contre lui il dut partager une cellule pendant six mois avec deux criminels déments. C'est alors qu'en quelques semaines, du 6 au 21 septembre 1944, il écrivit son dernier livre le Buveur, paru l'an dernier a Paris.
En 1945, Hans Fallada se remarie. A la fin de la guerre, il avait été élu bourgmestre de Feldberg.
Il revint bientôt à Berlin, mais fatigué, harassé de besogne, il ne put résister au surmenage et mourut le 5 février 1947.
Parmi ses livres traduits en français, il faut citer : Pierre-qui-Bafouille, illustré (1942), Gustave de Fer (1943), Mariage sans Amour (1951), Deux tendres agneaux (1943), Levée de Fourches (1942), le Cauchemar (1947). Dans ce dernier livre, il avait voulu, au lendemain de l'écrasement de l'Allemagne nazie, refaire ce qu'il avait entrepris à la fin de l'autre guerre avec Loup parmi les loups, cette puissante peinture du désarroi du peuple allemand jeté dans la débauche après 1918. Dans le Cauchemar il tente d'analyser la déchéance de ses compatriotes en 1945, et peint avec cruauté mais avec lucidité, les effets et les conséquences du régime hitlérien, la veulerie et le désespoir des Allemands, leurs diverses réactions devant la conscience ou la responsabilité collective. Ce livre parut peu de temps après sa mort.
Hans Fallada a aimé la terre par-dessus tout. Homme des champs, il a mené dans son très petit village du Mecklembourg une existence de paysan qui tient à honneur de produire les meilleurs fruits.
Il est un des écrivains qui ont le mieux parlé de la campagne et de ses paysans, sans rien embellir. Il a toujours parlé de vivre et d'écrire loin de toute littérature. »

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nb : ce texte sera retiré sur simple demande des ayants-droit au cas où il nous le demanderaient (contact dans la rubrique : « à propos »)

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