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17/06/2017

Levée de fourches (Le Journal, 22 septembre 1942)

RECENSION

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A LA VITRINE DU LIBRAIRE

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LEVEE DE FOURCHES, par Hans Fallada, roman traduit de l’allemand par Edith Vincent. Collection Les Maîtres Etrangers. (Fernand Sorlot, éditeur, Paris).

Hans Fallada est un des romanciers les plus célèbres d’Allemagne. En français, ont paru, de lui, récemment : Un loup parmi les loups et Vieux cœur en voyage, ouvrages qui ne manquaient pas de qualités.

Levée de fourches est un simple fait-divers qui se situe dans une ville de Poméranie environ 1929 ; pressurés par les agents du fisc, leurs outils, leur bétail saisis, les paysans manifestent un beau dimanche. Bagarres avec la police. En manière de protestation, le boycott de la ville est décidé. Le petit et le moyen commerce s’émeuvent. Les agitateurs sont déférés au Tribunal.

Quelques lignes suffisent, on le voit, à résumer l’action. Mais avec quel art l’auteur décrit les personnages nombreux qui la mène et à travers quels rebondissements inattendus, il analyse leurs mobiles les plus secrets.

C’est, en vérité, une étude de l’Allemagne d’après-guerre, déchirée par la lutte de parti, cherchant à tâtons les voies d’un destin meilleur.

Une étude de quelques centaines de pages qui en apprend plus ou lecteur français sur l’évolution poli tique du Reich que les traités d’économie politique les plus vantés.

 

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Provenance : Bibliothèque nationale de France

Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34473289x

 

 

 

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