31/07/2010
Rumeur ou bien... (suite)
Et bien il ne s'agit pas d'une rumeur !! L'annonce est bien réelle.
Une nouvelle traduction du roman de Hans Fallada est donc prévue pour la fin septembre aux Editions Denoël.
Cette traduction a été effectuée par Laurence Courtois, à qui nous devons déjà la nouvelle traduction, en 2007, de "Kleiner Mann, Was Nun ?" paru également dans la même collection, chez Denoël sous le titre "Quoi de neuf, Petit homme ?".
Pour "Le buveur", Laurence Courtois a, à ce que l'on nous a dit, réalisé un travail magnifique. C'est donc avec une immense impatience que nous attendons la parution de l'ouvrage.
En attendant, pour que le temps nous paraisse moins long, voici l'argumentaire rédigé par les Editions Denoël (merci à Noémie M. pour nous avoir transmis ce document).
D'autres nouvelles suivront (projet de couverture, etc... keep posted !!)
Alain C.
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Le Buveur par Hans Fallada
Traduit de l’allemand par Laurence Courtois [nouvelle traduction !]
Denoël
Coll. Denoël & d’ailleurs
400 pages - 25,00 €
En librairie le 30-09-2010
ISBN 9782207261248
Écrit pendant le séjour de l’auteur en prison, Le Buveur dépeint la descente d’un homme dans l’enfer de l’alcoolisme, dont fut victime Fallada lui-même. Après le succès de Seul dans Berlin et de Quoi de neuf, petit homme ?, Denoël est heureux de faire redécouvrir au public français un autre grand roman de Fallada.
Dans l’Allemagne de l’entre-deux-guerres, Erwin Sommer, citoyen estimé de sa ville, menait une vie paisible, heureux propriétaire d’un florissant magasin de produits agricoles, marié depuis 15 ans avec Magda. Une série d’échecs professionnels et de tensions grandissantes dans son couple l’entraîne à boire : il découvre la plénitude et l’oubli octroyés par l’alcool, qui le rendra pourtant prisonnier de sa dépendance et de sa lâcheté. Décrivant toutes les étapes de sa chute dépressionnaire avec une lucidité féroce sur lui-même, Sommer sombre toujours plus bas, toujours plus vite, fait le choix de l’alcool, des compagnons de misère et du suicide social que son addiction implique.
D’humiliations en cuisantes défaites, de débauche en terribles disputes avec sa femme, il finit derrière les barreaux où il entame une monumentale gueule de bois, d’abord en prison puis en centre de désintoxication. Il n’en sortira pas vivant.
Peinture extrêmement réaliste des bas-fonds de la société et des recoins les plus sombres de l’âme humaine, ce récit à la première personne est à la fois un brûlant témoignage d’une atroce dépendance dont Fallada lui-même ne réussit jamais à se débarrasser, et une extraordinaire peinture des moeurs sociales, judiciaires et pénitentiaires d’une époque. Du grand Fallada, noir et désespéré.
Hans Fallada (1893-1947), est l’une des figures de la littérature réaliste allemande du XXe siècle. Après avoir exercé une foule de petits métiers – gardien de nuit, marchand de céréales, agent de publicité – Fallada se lance en 1929 dans le reportage avant de se consacrer entièrement à la fiction. Après Seul dans Berlin (2002) et Quoi de neuf, petit homme ? (2007), Le Buveur est son troisième roman publié chez Denoël.
21:06 Publié dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)